Ainsi, le recrutement du FLN qui pratique lui-même la terreur sur le peuple algérien – on ne peut être qu’ami ou ennemi du FLN- va néanmoins largement bénéficier des exactions de l’armée française.
Les représailles collectives apparaissent la première fois dans une circulaire du 15 mai 1955 rédigée par le général Parlange, pourtant un bon connaisseur de l’Algérie et qui commande la zone des Aurès. Elle stipule que « tout rebelle pris les armes à la main sera exécuté séance tenante ». La formule « les armes à la main » est particulièrement floue et autorise toutes les interprétations.
Se met en place ensuite le 15 juin 1955 la politique du général Allard (20) qui affirme que toutes les populations proches du lieu d’un attentat sont responsables.