Transcription de la conférence animée par Madame Stéphanie Hennette-Vauchez, Professeure de droit public à l'Université Paris 12 et à l'Institut Universitaire Européen (Florence) le jeudi 5 novembre 2009 à la Maison fraternelle qui a été organisée par l’ACAT Paris V en association avec l’ERF Quartier Latin – Port Royal.
L’ACAT Paris V remercie vivement par Madame Stéphanie Hennette-Vauchez pour la qualité de son intervention.
Résumé
Le principe de dignité est éminemment ambivalent. Il peut fonder toutes sortes de revendications individuelles (le droit à l'autonomie personnelle -et donc, à l'avortement ou à l'euthanasie). Mais il peut aussi les contrer (obligation de respecter la dignité humaine en soi). Transposé au plan juridique, le principe de dignité peut être tour à tour utilisé comme un droit ou, au contraire, comme une obligation s'imposant aux individus. Eu égard à cette singulière plasticité, il est particulièrement intéressant d'observer la manière dont ce principe fonctionne en droit américain, les Etats-Unis étant l'un des pays où ces questions liées à la définition et aux limites de l'autonomie personnelle sont depuis longtemps posées en termes juridiques. Or l'observation du droit américain révèle que le principe juridique de dignité y est singulièrement moins prégnant qu'en Europe (pour des raisons sur lesquelles il pourra être intéressant de s'interroger), même s'il a effectué récemment des "percées" sur lesquelles la conférence sera l'occasion de revenir -en particulier dans des affaires relatives à la peine de mort et à la liberté sexuelle.
Par Etienne Sengegera
Article publié par l’Echo de l’Ouest le 26 mai 2006
Dans le cadre d’une tournée organisée par l’ACAT, Aba Gayle a porté, du 7 au 25 mai 2006, dans plusieurs villes de France son message en faveur de la justice qui n’est pas synonyme de vengeance. Rencontre avec l’Américaine qui a pardonné à l’assassin de sa fille.
L’ACAT Paris V a organisé une rencontre publique avec Aba Gayle à la Maison fraternelle à Paris le 23 mai 2006.
« Aujourd’hui, je suis toujours un rêveur. Je rêve et je prie que de mon vivant je puisse voir la peine de mort abolie. » Juan Melendez
Transcription de la conférence de Juan Melendez du 12 février 2006 organisée par l’ACAT Ile de France et l’ACAT Paris V à la Maison Fraternelle à Paris.
En ce mois d’octobre 2005, le Congrès examine un projet de loi (Streamlined Procedures Act of 2005 HR 3035 and S 1088) proposé par deux membres républicains du Congrès, dont l’objectif est de réduire les possibilités de recours au niveau fédéral au titre de l’Habeas Corpus.
Rassemblements contre la peine de mort aux Etats-Unis
Les associations organisatrices, Amnesty International – Section Française (AISF) et l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT) engagent tous les politiques, les législateurs et les magistrats américains à se repositionner face à la situation scandaleuse des exécutions capitales. Tout comme 120 Etats dans le monde, les Etats-Unis doivent aller vers une abolition totale de la peine de mort.